Le col de la Tourne est la bosse la plus proche de chez moi et cette situation lui confère un statut particulier et privilégié. En effet c'est un peu ma "bosse sparing partner" sur laquelle je lui fait toute les "crasses" possibles dans le but de me lancer des défis. Le défi de plus longue durée a été sans doute que durant 25 années d'affilées, sans faillir à la tâche, chaque année depuis 1987, le 31 décembre entre 11h45 et 13h30, je montais la Tourne au pas de course depuis Serrières, rue de la Perrières 30 soit 10,4 km, dans un temps ayant varié pour le plus rapide de 1h05 jusqu'à 1h 45 une année où il y avait de la neige à tel point que le trafic routier avait été interrompu sur certains tronçons. Le temps moyen des dernières années était de 1h20'. J'ai arrêté de gravir la Tourne en course à pied après le 31.12.2010 pour le 25ème. Le 31.11.2011, je l'ai faite en vélo et me les suis "caillées" à la descente . Le genou préférant le vélo à la course, je suis reparti pour 25 ans à vélo, de 52 ans à 77 ans , après, je la descendrai en déambulateur à fond les manettes de 77 ans à 100 ans ...lol.
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Altitude | 1129 m | |
Massif | Jura | |
Latitude Longitude | 46°59′16″ Nord 6°47′36″ Est |
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Pays | ![]() |
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Vallée | Lac de Neuchâtel (est) | Vallée des Ponts (ouest) |
Ascension depuis | Peseux | Les Ponts de Martel |
Déclivité moy. | --- | --- |
Déclivité max. | --- | --- |
Kilométrage | 11 km | 6,4 km |
Accès | route | route |
Fermeture hivernale | aucune prévue |
Un défi spécial a été celui de la redescendre jusqu'au Grattes en monocycle. Il fut relevé sans poser une fois le pied à terre sur les 3,5 km.
L'ayant descendu, je me suis dit que même en monocycle, il devait être possible de la monter, ce fut fait avec une fois le pied à terre au 3/4 du parcours environ mais je suis reparti de suite. Sur ma lancée, je l'ai decendu dans l'enchaînement.
A vélo, je l'ai gravi en Mountain bike et vélo de course. Ainsi ce col n'a plus de secret pour moi et je pourrais dessiner tout le tracé avec précision tellement je l'ai dans l'oeil. Ce col est un bon échauffement si on veut enchaîner un parcours un peu plus important comme la vallée de la Sagne puis la Vue des Alpes ou les Ponts-de-Martel et la Brévine avec retour par le val de Travers.
Lorsque j'étais tout frais tout jeune vers 25 ans, j'avais en vélo de course fait en 5 heures de selle, la Tourne depuis Colombier, puis la vallée des Ponts, la Sagne, la Vue des Alpes, descente sur le Val-de-Ruz, montée des Bugnenets-Savagnières, Chasseral, descente sur Enges, montée finale sur Chaumont. Je pense que ce n'est plus de mon âge actuellement, il y a un temps pour tout. La video ci-contre a été prise le 31.12.2012 pour la seconde montée à vélo (mountain bike).
2016 a eu ceci de particulier c'est qu'à Neuchâtel, il n'a pas plu 1 cm de tout le mois de décembre. De plus 0 cm de neige à Noël et pas plus à nouvel an sur les pentes de la Tourne. C'est donc une Tourne automnale que j'ai gravie. Froid cru et humide dans le brouillard au départ de Peseux puis au dessus des Grattes, grand soleil et relativement chaud. Au sommet de la Tourne des gens se pavanaient sur la terrasse, du jamais vu en 31 ans.
Néanmoins pour la descente depuis les Grattes, je n'ai plus eu de film valable, l'humidité de l'objectif avec le froid relatif en descente a fait qu'un écran de glace masquait la vision du sujet filmé d'où un bout de film inutilisable depuis les Grattes. Dommage car j'étais revenu par les hauts de Serroue et la forêt de Peseux.
2017 a été l'année du remplacement de pièce d'origine après 58 ans de bons et loyaux services. En effet ma hanche gauche a été troquée contre une faite en céramique. J'avais le choix d'en prendre une sur e-bay ou Ricardo mais j'ai finalement pris l'option d'une neuve de première main si je puis dire proposée par le Dr Villa de la Providence à Neuchâtel. Tout a bien fonctionné et le premier test d'un col a été une réussite puisqu'en une heure 15 min environ, j'ai pu faire le chemin de Peseux au sommet de la Tourne soit environ 10 km et 600 m de dénivelée. A l'année prochaine
Inch'Allah...:)
Cette année pour les vacances de Noël ma femme et moi avions décidé de partir en Thaïlande, de ce fait impossible d'honorer mon contrat moral avec la Tourne.
C'est alors que par procuration un collègue de travail, Cédric Caillet et 2 de ses pots ont décidé de combler la brèche dans la tradition et de faire "à ma place", l'ascension.
Voici le mail que j'ai reçu étant alors en Thaïlande:
Cher Daniel,
Il n'était absolument pas possible qu'une tradition ancestrale soit interrompue. Il était de mon devoir d'y veiller ! J'ai donc pris mon bâton de pèlerin ou plutôt mon deux roues de rider et, accompagné de deux potes pour qui cette cause avait du sens, nous sommes partis faire honneur à la tradition.
Il était important que le Col de la Tourne voit un (ou plus) cyclistes aujourd'hui. Nous avons donc gravit le col en pensant à toi.
Plutôt cool Cédric et ses pots, pour cette solidarité de cycliste, de jurassien et de collègue de travail...!
Merci les amis la "Grande Classe"
Il était de coutume ces dernières années de faire l'ascension dans des conditions plutôt printanières mais cette années la neige s'est invitée dès l'entrée dans Montmollin et même un peu avant. C'est donc un vrai hivers faute de n'avoir pas eu une vraie année. En effet cette année fera date comme ayant été celle des quarantaines et du confinement donc totalement bouleversée dans nos activités et très restreinte socialement.
Néanmoins pour les solitaires et ceux qui ont un bon moteur interne ne comptant pas que sur les autres pour se bouger, l'année n'a jamais été aussi prolifique en km - vélo avec à mon compteur la meilleure année en terme de km parcourus (5168 km) pour 264 sorties en vélo ce qui fait un ratio de 72,3 % des jours à vélo par rapport au 365 de l'année ce qui est plus que la normal pour un "vieux cheval".
Si la montée s'est faite dans une tenue relativement légère, pour la descente j'ai mis les rechanges et une double cagoule avec lunette de neige et veste chaude renforcée, l'artillerie lourde à l'ancienne. Il y a juste les pieds qui malgré les 2 paires de chaussettes ont un peu souffert du froid mais rien de grave.
Fait marquant pour cette 38ème ascension, cette dernière a été faite avec Cédric, un cycliste motivé et un sportif complet de longue date issu d'une « dynastie jurassienne », élevé avec le goût de l'effort et un sens familiale aigu de la culture du "challenge".
Il faut être taillé dans ce bois pour se mêler à une tradition vieille de 38 ans dont un de ses buts est de mériter un bon repas de la Saint-Sylvestre en l'éliminant avant qu'il ne soit consommé.
Cette année était particulièrement favorable à cette ascension, le thermomètre le plus optimiste annonçant 13°C au sommet vers 13h. C'est donc le coup de pédale facile agrémenté de discussions diverses que les 65 minutes d'ascension ont passé sans qu'on le remarque comme si on avait pédalé sous hypnose.
Quelques photos avant le sommet et après les Grattes ont immortalisé la journée avant de se mettre au sec en changeant les habits mouillés après quoi dans notre abribus servant de carnotzet nous avons consommé une soupe à la courge encore bien tiède et dégusté biscuits de Noël et truffe de chez Xocolatl.
Einstein disait : Le génie c'est la simplicité et Dan ajouterait la simplicité c'est la sincérité, le tout c'est le bonheur.
La descente s'est faite par les Grattes puis Serroue en retournant par la forêt de Peseux. Cédric en a rajouté une couche en les enlevant...presque toutes pour apprécier 8 minutes de plouf dans un lac à 8°C...je ne suis pas près de l'accompagner sur ce coup-là ...chacun son trip mais bravo à lui.
A l'année prochaine par tous les temps pour un prochain "Bike to New Year".
"Bye bike…", bonne année 2023 et merci à Cédric pour le partage.
En cette fin d'année 2024, le timing vacances-neige a juste été au TOP.
1 semaine avant Noël il a neigé abondamment et il a fait froid jusqu'au 2 janvier conservant ainsi la neig pour de belles randonnées à ski de fond du côté de la Sagne.
J'ai pu faire 4 fois la Sagne - Corbatière (9 km), 1 fois la vallée aller-retour (22 km) et 1 fois le Bois des Lattes (14 km) donc presque du jamais vu ces 3 dernières années (2022 -> 1 sortie), (2023-> 1 sortie).
Pour la montée de la Tourne le 31.12.2024 c'était froid et beau soleil depuis la sortie de Corcelles et enneigée dans les champs mais heureusement plus sur la route donc que du bonheur. Comme d'habitude j'avais pris un sac à dos d'habits de rechange pour descendre au sec. Je suis montée à un rythme tranquille ne poussant pas les pulse au delà de 130 jusqu'à la sortie de la rampe de la carrière et depuis là j'ai poussé à 140 montant jusqu'à 143 au max donc sans pression.
Abribus bien utile pour se rechanger et mettre du sec avant la descente.
Avant dernier virage avant le sommet, une vue merveilleuse sur le littoral.
Les Grattes, tel le père-Noël prêt pour traverser la Suisse en traineau sur le brouillard du plateau.
Pays visiteurs du jour
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